Le Réseau du Musée de l'Homme a été l'un des tous premiers jalons de la résistance intérieure à l'occupation allemande dès juillet/aout 1940. Boris Vildé, Anatole Lewitzky, Yvonne Oddon, Pierre Walter, Léon-Maurice Nordmann, Claude Aveline, Germaine Tillion, Simone Martin-Chauffier, Jacqueline Bordelet, René Sénéchal, Jean Cassou, Marcel Abraham, Agnès Humbert. Ce sont quelques-uns des protagonistes de cette histoire héroïque.
Leur journal clandestin s'appelait RESISTANCE : un mot d'ordre, tout un programme ! L'écrivain américain, Martin Blumenson, l'hisorien Julien Blanc ainsi que l'historienne Anne Hogenhuis, et tout récemment en 2015 Alain Monod, dans des ouvrages très documentés, ont raconté le parcours de Boris Vildé ainsi que l'histoire émouvante et dramatique de ces hommes et femmes qui se battaient dans la nuit. Mais c'est dans la nuit, a-t-on dit, qu'il est beau de croire à la lumière et les pelotons d'exécution ne pouvaient plus briser l'élan qui avait été donné par ces
Résistants de la première heure. C'est de la vie, du combat et de la mort de Boris Vildé dont il s'agit ici ainsi que du musée créé à sa mémoire par les habitants du village de son enfance à Yastrebino, dans la région de Léningrad en Russie (Ленинградская Область)
Propagande anti-nazie, rédaction et distribution de tracts et journaux clandestins,
organisation de réseaux de part et d'autre la ligne de démarcation,
exfiltration de prisonniers évadés, transmission de renseignements
en Angleterre...En ces temps-là, pour avoir osé conduire ces
activités "terroristes", c'était la mort assurée.
Il le savait ! De Saint-Pétersbourg, où il est né, jusqu'à
Tartu en Estonie, de Tartu jusqu'à Berlin et à Iéna
où il rencontre André Gide, de Berlin à Paris où
il arrive en 1932, puis de sa prison jusqu'au peloton d'exécution,
Boris Vildé va conduire un singulier et étrange combat entre
la vie et la mort. Ce combat qu'il partage avec A. Lewitsky et d'autres
camarades de résistance, c'est le refus du nazisme. Ils furent parmi
les premiers, dès juillet 1940, à percevoir clairement l'inacceptable.
Il fut un des premiers à en tirer toutes les conséquences. "Nous
serons tous fusillés" avait-il prédit.
Первые группы сотрудников парижского Музея человека явились одной из первых
вех в истории внутреннего сопротивления нацистам. Борис Вильде, Анатолий
Левицкий, Ивон Оддон, Пьер Вальтер, Леон Морис Нордманн, Клод Авелин, Жермен
Тийон, Симона Мартирн-Шоффье, Жаклин Бордле, Рене Сенешаль, Жан Кассу,
Марсель Абрахам, Агнесса Юмбер, Поль Ривэ. Вот некоторые из участников
этой героической истории. Их подпольный журнал назывался
"РЕЗИСТАНС" : это слово было для них настоящим лозунгом и программой.
В своей книге "Сеть Музея Человека" американский писатель Мартин Блюменсон
рассказывает волнующую и трагичную историю этих людей, сражавшихся во мраке
нацистской оккупации. Но именно в самые трагичные минуты сильна вера в
свет, и даже карательные отряды не смогли уничтожить этот порыв первых. Итак, здесь пойдет речь о Борисе Вильде и о музее, созданном в память о нем в
Ястребино, деревне его детства, расположенной в 100 километрах к юго-западу
от Санкт-Петербурга
Nimese Muuseumi vorgustik oli üks esimesi natsismivastase voitluse
teetähiseid. See oli juulis 1940! Boris Vilde, Anatoli Lewitzki,
Yvonne Oldon, Pierre Walter, Leon-Maurice Nordmann,
Claude Aveline, Germaine Tillion, Simone Martin-Chauffer, Jacqueline
Bordelet, Rene Senechal, Jean Casson, Marcel Abraham, Agnes Humbert,
Paul Rivet. Need on moned selle kangelasliku ajaloo eestvoitlejad.
Nende porandaaluse ajalehe nimi oli RESISTANCE
(vastupanu): hüüdlause ning terve programm!".
Ameerika kirjanik Martin Blumenson jutustas oma teoses "Inimese Muuseumi
vorgustik" liigutava ja dramaatilise loo nendest meestest ja naistest,
kes voitlesid öös. Kuid öeldakse, et just öös
on hea uskuda päikesevalgusesse. Karistussalgad ei suutnud
purustada seda voitlusvaimu, mida need esimesed vastupanuliikujad,
kes olid nous surema Prantsusmaa eest, olid inimestesse sisendanud. Sellel kodulehel on tegemist BORIS VILDE eluga ja muuseumiga, mis loodi tema
mälestuseks tema lapsepolveküla Jastrebino elanike poolt Leningradi
oblastis 120 km kaugusel Peterburist lääne poole.