Boris Vildé chef du Réseau du Musée de l'Homme
Héros de la Résistance française contre l'occupation allemande
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Témoignages de Madame Malard et de l'agent 333 Depelchin
Boris Vildé déploya une intense activité contre l'occupation allemande. Fait prisonnier, il ne tardera pas à s"échapper et à rejoindre par ses propres moyens le Musée de l'Homme à Paris où il retrouvera ses collègues pour reprendre ses activités de résistance. Plus tard il se rendra en "zone libre" afin de convaincre certaines personnalités, dont André Malraux, de s'engager dans la Résistance. Il avait également noué des liens avec des agents de Londres, c'est à dire de la France Libre du Général de Gaulle. Ainsi, il contribua à faire parvenir à Londres les plans de la base sous-marine de Saint-Nazaire ainsi que les plans de la défense aérienne allemande de Strasbourg.
Témoignage de Madame Malard à Beaupouyet (Dordogne) :
L'historien Patrice Rolli, dans un de ses ouvrages "l'Histoire en partage", dévoile le témoignage de Madame Malard, gérante d'un hotel à Beaupouyet en Dordogne. Boris Vildé lui avait laissé une valise comportant des documents la dite valise devant être remise au gendarme Depelchin.

"L'officier des logis chef Depelchin, est venu chez moi en septembre 1942 et, après m'avoir donné toutes les indications nécessaires sur les agents secrets Vildé, Sénéchal et autres qui avaient logé chez moi et laissé leurs valises avant de passer en zone occupée, m'a réclamé celle de Vildé qui contenait des documents secrets. Cet agent m'ayant fait connaître qu'au cas où les allemands venaient dans la localité, il fallait bruler les enveloppes contenues dans ces valis es. Et A.Depelchin m'ayant donné toutes les garanties nécessaires sur la mission dont il était chargée, je lui ai remis les valises desquelles il a retiré les cinq enveloppes cachetées qu'il a emportées. Il est à ma connaissance que les agents Vildé, Sénéchal et Lefèbvre ont été fusillés par les allemands en flagrant délit d'espionage".

Témoignage de Madame Noela Malard recueilli le 11 décembre 1944 et témoignage du gendarme Auguste Depelchin